Consécration et immense honneur pour nous que d'avoir une rubrique estampillée Free&Legal dans l'excellent mensuel Jazz News, revue éclectique.
En mars et ça repart! Après une petite interruption suite à un vilain malentendu (on en reparlera avec la chronique prévue en février passée à la trappe) la demi-page gratos est de retour dans votre magazine musical préféré!
Une session emprunte de colère à guérir, d'hommages remarquables aux géants plus ou moins célèbres, d'une comète venue de la fameuse scène londonienne (en une du mag') et d'une archive qui devrait faire fondre vos âmes en peine.
Notre scanner étant toujours HS, on vous propose une nouvelle présentation - les numéros non publiés sur le blog seront bientôt mis en ligne eux aussi - en espérant qu'elle vous plaise! On vous proposera tout bientôt également une série de "mix" (je ne suis pas un dj) récapitulatif des sélections Free&Legal dans Jazz News!
Free&Legal Takes Five
1. Marie Modiano – Guérir Ma Colère (Bandcamp)
Un peu de girl jazz power avec une de ces (belles) plantes médicinales qui font du bien au cœur et à l’âme.
2. Medline – La Planète Sauvage // Alain Goraguer Cover (Bandcamp)
Souvenirs du numéro Ovni de Jazz News et avant-goût du projet Undercover du boss du label My Bags.
3. The Comet Is Coming – Space Carnival // Live @ London Fields Brewery (Bandcamp)
Tout le monde le dit, le jazz se refait une santé de l’autre côté de la Manche, ici c’est à grands coups de chocs électriques !
4. Eric Lau – The Best Good // A Message From Coltrane (Soundcloud)
Entre Londres, Hong Kong et Jupiter le brillant producteur convoque le génie du Trane pour nous donner une bonne leçon !
5. Magic In Threes – Neal’s Lament (Bandcamp)
Alors qu’ils sortent leur deuxième 45 tours chez King Underground on se rappelle au bon souvenir du funk spirituel de Nashville.
Free&Legal vous recommande
BLASPHEMOUS JAZZ – The Bitches Brew Sessions (2011)
Jamais facile de s’attaquer au sacré sans risquer de s’attirer les foudres des gardiens du temple ; une petite troupe de producteurs - aujourd’hui biens connus des fans de hip hop électronique, décalé et branchouille (Mndsgn, Swarvy et Knxwledge, Sir Froderick pour les connaisseurs) - a pris les devants en se surnommant les « Blasphemous Jazz » pour gravir le mont Olympe et aller tutoyer le dieu Miles sur l’un de ses mythes les plus universels : Bitches Brew (500 000 exemplaires vendus !). Faute avouée, à moitié pardonnée. Totalement même, tant l’hommage est réussi pour qui aime l’expérimentation et les envolées psychédéliques à coup de samplers fous et de pads saccadés. Le tout est lié par le savoir-faire du MC Stainless Steele qui pose ses rimes sur les beats tel un chaman, pour mieux sanctifier le chef d’œuvre et s’attirer les grâce du divin Davis. Vu leurs carrières, certains membres du crew blasphématoire semblent avoir reçu la bénédiction du maître...
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