Alex est de retour pour une cover pleine d'amour...en copains!
Maestro Del Campo fait de la musique dans son appartement, comme ça, pour son plaisir, et surtout pour le nôtre. Ce musicien nantais et radiologue mélomane, nous livre ici une pépite très personnelle et acidulée au sucre Beghin Say. On aime tout simplement, donc on chronique. En toute objectivité, car dieu sait qu'on affectionne le pépère dans la vie (Ndlr: et sur le blog parce qu'on la déjà playlisté sous différents pseudos le lascar, pour en savoir plus c'est "Là")!
Ici, FAULK s'amuse en solo et avec grâce à balancer une cover funky, catchy, pop sauce new wave du titre Kiss de Prince, le nain mégalomane et génial. FAULK, 30 ans après la sortie du titre original qui date de 1986 et qu'on trouve sur l'album Parade, fait revivre la flamme et hybride avec sa patte créative ce morceau référence dans l'histoire de la musique et des charts.
Dès l'introduction du track du garçon, on est plongé dans une sorte de transe rythmique et chaloupée qui ne nous quitte plus pendant les 4 minutes et 13 secondes que dure le morceau. Le swing breaké du hit réjouira les plus réfractaires de la danse. FAULK s'empare d'un chef d’œuvre pour en construire un titre à son image : joyeux, décalé, dansant, bien senti, et classe.
Les gimmicks, la voix vocodée et les inserts subtiles, les riffs funky et afrogroovadéliques contribuent à booster l'ensemble. Le track vous réchauffe le cœur, vous accapare les oreilles. «Une autre, une autre !» : s'exclame en vost un Prince en habits de lumière
Pour une cover, that is a fuckin' cover, nom de bigre! Vous ne pourrez vous empêcher de danser sur la piste. On ressent pendant l'écoute les influences de son créateur, et la touche personnelle de FAULK. Dans cette reprise, la pop caresse le groove, le post rock embrasse avec sa langue puissante les méandres de la funk music, les drums vous emmènent au loin dans une ambiance de début du monde. Un gros bisou funky-pop se dépose sur votre joue musicale.
Dans ce Bisou, bien loin d'être Big, c'est un peu comme si Beck avait croisé Tony Alen dans les méandres du Bronx, comme si Soulwax se tapait la cloche avec un John Spencer aviné, comme si Esser, mèche au vent, avait répété avec un Ian Curtis robotique accroché à son micro, tout en sirotant un whisky en blaguant avec un Carlos survolté. Mais que fait l'hédoniste en chemise à fleurs dans cette chronique? Prince lui même ne s'y tromperait pas, espérons-le! La France et FAULK ont un incroyable talent.
Le titre BISOU et le travail ciselée et éclectique de FAULK n'attendent plus que vous, que vous l'embrassiez à pleines oreilles, et croyez-moi sur écoute, vous ne serez pas déçus. Vous voulez un autographe? Pas de souci, je l'appelle de suite! Allo FAULK, ça va? Y'a moyen que.... Comment ça t'aime rien ? Euh, non.... Juste pour un autographe... A toi aussi, bisou...
Je ne vous embrasse pas, FAULK s'en charge affectueusement pour moi, et avec classe.
A bon entendeur, salut.
Bisous quand-même !
Alex.
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