Dans les bacs du bar@disques #80


Une chronique au goût un peu amer pour les nantais de coeur ou d'adoption que nous sommes tous les deux, j'espère que Le bar@disques ne m'en voudra pas de dédicacer à Sala cette chronique là! Disquaire itinérant sur Nantes et ailleurs, Christian tient sa baraque à bacs comme on tient une bonne cave: plaisirs variés, connaissance des produits, amour des artistes, don du récit. Sur le marché de Talensac, à l'Alter Café, sur Discogs ou partout où peuvent le porter les bonnes ondes musicales, il fera rougir de plaisir les diamants de vos platines!




Groupe soul aux accents psychédéliques, Rotary Connection voit le jour en 1967 sous l’impulsion de Marshall Chess, le fils du fondateur de Chess Records, label légendaire spécialiste du blues et du jazz qui signa notamment des artistes emblématiques de Chicago comme John Lee Hooker, Howlin' Wolf, Muddy Waters ou encore Bo Diddley. Le rejeton lance aussi son propre label Cadet sur lequel il héberge évidemment Rotary qui démarre avec des reprises de hits de l’époque comme « Respect » d’Aretha Franklin ou « Lady Jane » des Rolling Stones. Mais ce qui marque les esprits et permet à Rotary de se faire un nom est une de ses choristes, l’époustouflante Minnie Riperton qui se livre totalement sur « I Am the Black Gold Of the Sun » et son orchestration riche et sophistiquée. Création originale du groupe, disponible sur l’album « Hey Love » en LP (pressage japonais) dans les bacs du bar.


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